Ce titre bizarre pour vous entrainer loin de notre petit Sud Est français, puisque nous allons (via Internet) en Inde, nos amis indiens ayant la bonne idée de s'exprimer en anglais sur leurs forums et autres sites Internet, cela nous facilite le travail, car avec le peu que nous connaissons de cette langue et avec l'aide des traducteurs automatiques on arrive à comprendre nos confrères indiens.

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Pour le moment il semble que l'Indien moyen n'a pas encore les moyens et l'idée de restaurer ses vieilles motos, pourtant les indiens aisés commencent a prendre goût à la restauration, ainsi Mr KUMAR (peut être le même qui nous avait déjà présenté un comparatif Bajaj 180/ Enfield Fury) nous présente sur Internet les nombreuses motos d'un garagiste de Coimbatore, déjà restaurées ou en voie de l'être.

La presque totalité des machines présentés sont de fabrication Indienne, y compris les Vespa, Lambretta, et certaines Jawa (baptisée YESDI)  et même des Mobylettes (Suvega Samarat / page 3) qui furent assemblées dans cette même ville de Coimbatore comme l'explique l'auteur de ces messages.(Coimbatore est une petite ville d'un million d'habitants, dans l'état du Tamil Nadu, état qui se situe au sud de l'Inde face à Ceylan)

Derrière la Motobécane indienne vous apercevez une Peugeot 309 (elles furent produites en Inde pendant la période 1993/94). Et ci dessous la YEZDI version indienne de la 350 Jawa California. 

Chez Enfield il avait aussi en parallèle avec la Fury un petit deux temps beaucoup plus sage, la Mini Bullet (ici de 1985).

Parmi cette collection de motos restaurées, bien sûr il y a une Enfield Fury, j'avais déjà passé une de ces photos, en la croyant d'époque, alors que c'est une des motos restaurées de la collection de Mr Muthu Kumar, je la repasse avec ses vues complémentaires. Equipée du carénage tête de fourche c'est un modèle DX, plus bas dans la 2ème partie de l'article, vous avez le modèle GP. Il existait un troisième modèle: le DW c'était le moins chère des 3, il était équipé d'un frein avant à tambour (à ce jour je n'ai pas encore trouvé de photo de cette Fury DW). 

L'exemple de cette Fury, qui semble rénovée avec soin, ne correspond pas au destin de la plupart de ces Zundapp qui furent assemblées en Inde de 1985 à 1992, un ancien propriétaire de Fury a publié un article représentatif des problèmes posés aux indiens par la technologie Zundapp, à voir dans la deuxième partie de l'article.

Le mystère reste entier sur le fonctionnement de cette usine indienne de Ranipet qui a produit ces 50cc et 175cc Zundapp pendant 7 ans alors que l'usine de Munich ne produisait plus rien puisqu'elle n'existait plus! La ville de Ranipet se situe comme Coimbatore dans l'état du Tamil Nadul qui semble être un région très "mécanique".

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Deuxième partie de ce message consacré à l'Inde et aux soucis des derniers propriétaires de 175 Fury à moteur Zundapp. 

Cliquez --> Indu.com pour voir l'original de l'article, et ci dessous une traduction intégrale du mieux possible, nous avons ajouté -> (??) quand nous ne comprenions pas de quoi il s'agissait.

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Mr Sarangan

Cette Fury 1987 type 175 GP (pour Grand Prix)  a eu sa carrière brisée par un problème fréquent sur ce modèle le décrochement des vitesses et l'indisponibilité des pièces de rechange d’origine.

Mr Sarangan cherchait en vain un kit de réfection pour son moteur de 1987, cette Fury Grand Prix 175 n’est plus produite actuellement, elle fut fabriquée par Enfield en Inde avant qu'il ne devienne Royal Enfield. Le dernier espoir de Mr Sarangan fut de s’adresser à un concessionnaire de la ville de Ranipet, car c’est dans cette ville qu’Enfield avait érigé en 1984 l’usine dédiée à la fabrication des deux-roues légers en collaboration avec la firme allemande  Zundapp. Dans cette unité de fabrication ont été produit : Le cyclomoteur 50cc Plus Silver, le 50cc à trois vitesses Explorer et les Fury 163cc, un deux-temps, mono cylindre qui fut lancé en trois modèles, DW, DX et GP.

Sarangan fait connaître ses souhaits par téléphone au concessionnaire en question pour lui faire ainsi part de sa recherche et à sa grande surprise, le concessionnaire lui dit: «Vous pouvez venir chercher le kit de réparation moteur dans deux jours." Mr Sarangan pris un jour de congé et s’est rendu à Ranipet. Après les présentations préliminaires, le concessionnaire lui remis le kit. Une étiquette TVS sur le kit attira l'attention de Mr Sarangan. Lorsqu'on lui demande pourquoi, le concessionnaire se gratta la tête: «Mais je croyais que vous vouliez un kit de réparation moteur pour votre Fiero.

Le monde a changé. Comme tout le monde, ce concessionnaire a oublié la Fury. En production de 1985 à 1992, la Fury a été vaincu par un défaut de naissance. Basé sur un verrouillage à bille , sa boîte de vitesses n'a pas résister à une utilisation rude. Et les pignons fous de la boite reste fou n’étant plus verrouillés par les billes , c’est un problème commun aux Fury. Parce que sa Fury GP 175 a été en proie à ces patinages des pignons de boite , Mr Sarangan déclare : «Ma moto est fidèle à l'originale, même pour les points  négatifs » . Ce Fury était équipé de beaucoup d'autres choses , d'une part, elle a son phare et son feux stop d'origine, qui se distinguent par un « Made in Germany », les demi capotages (?il doit s'agir des carrossages latéraux spécifiques à la GP?) était une autre caractéristique du modèle GP, il est également intact. La DW et les modèles DX avaitent un carénage tête de fourche, que la GP n'avait pas.

La firme Zundapp avait déjà cessé de vivre lorsque cette moto a commencé d’être produite, l'approvisionnement en pièces de rechange été un des maux de tête des propriétaires de Fury. En raison de son moteur unique en Inde, il était impossible de modifier des pièces de rechange destinées à d'autres motos pour les adapter à cette Fury.

Sur de nombreux points, cette moto avait été en avance (en Inde/ note du Zseft). Sur la roue avant, cette moto Enfield était équipée d’un frein à disque hydraulique Brembo. Elle roulait sur des roues de 18 pouces en alliage d'aluminium. C'était une machine à cinq vitesses, un point qui fut mis en évidence par des brochures publicitaire de la Fury d'une manière intéressante : le slogan disait : "Quatre vitesses pour la ville et la cinquième pour la route." La Fury a été (en Inde) en avance pour exprimer le potentiel de puissance des moteurs « deux temps ».

La Fury a été clairement en avance sur son temps, et a payé le prix pour cela. Dans la mythologie grecque, les Furies sont trois déesses mineures (Alecto, Mégère et Tisiphone) qui détruisaient les méchants avec leur puissance. Mais ces trois Fury Enfield (DW, DX, GP) ont, elles, été détruits par leurs propres forces.

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Petit commentaire:  les problèmes rencontrés par les Indiens sont insolubles du fait de leur manque de pièce, heureusement en Europe nous n'avons pas ces soucis de pièce et de maintenance. A remarquer la confusion compréhensible du concessionnaire qui a cru qu'on lui parlait d'un modèle actuel "made in India" une concurrente des Bajaj (Kawasaki): la 150cc Fiero de TVS (Suzuki). Même en Europe on ne peut pas rentrer dans la boutique d'un concessionnaire et demander des pièces pour une moto vieille de 30 ans....heureusement nous avons Internet. 

Avec ce lien vers Indiabike.com, vous avez un comparatif (vieux de 8 ans), entre les stars du marché indien de l'époque (dont la TVS 150 Fiero), avec le lien vous arrivez sur le tableau des caractéristiques techniques, à vous de vous déplacer sur les autres pages.