Nous avons déjà écrit sur Moorkens, le très actif importateur Zundapp pour la Belgique.

Lorsque les productions de Munich ne lui convenait pas, cet importateur n'hésitait pas à produire ou à faire produire des Zundapp à sa façon.

Voir cet article: "Une belle GS endormie"

Voici un 50cc "sport"de 1959, que Moorkens fit produire en Italie (Novi Ligure) par les frères Santamaria.

Presque 10 ans plus tard, en 1968, alors que les firmes belges Flandria et Superia des frères Claeys, étaient en pleine gloire, Moorkens décide de les affronter ......Pour cela il créa le Vromm...

La recette Moorkens de 1968 sera la même qu'en 1959, un moteur allemand dans une partie cycle italienne.

Merci à Daniel pour ces documents.

Comme l'indique le tableau des caractéristiques techniques, ce n'est pas une version "bridée" puisque sa puissance est de 4,8ch, largement de quoi affronter les 4,3ch du Flandria Record, il lui manque juste une 4e vitesse  pour être à égalité avec le bloc 4 vitesses à main du Record.

Comme on pouvait le constater c'était un cyclomoteur "sport" typique de l'école italo-belge, il utilise le traditionnel bloc Zundapp ventilé, 3 vitesses à main, que l'on trouvera sur le C50 Sport importé en France à partir de 1968.

Tel qu'il était, ce vromm ne pouvait être homologué en France, car il était beaucoup trop rapide et trop puissant.

Une revue belge, le célèbre Journal de Spirou lui consacrera un article en 1968.

Ici c'est l'édition "française", mais il semble évident que cet essai fut principalement destiné aux versions belges de la revue.

L'article de Spirou est très favorable au Vromm, le prix du Vromm est donné en Franc belge pour 14.250 FB (1.425 FF/en 1968), ce prix était assez compétitif puisque le C50Sport (avec un bloc moteur identique) importé en France pour la première fois en 1968, y était vendu 1.695 FF.

Du côté vitesse de pointe les 74 km/h du Vromm, lors de cet essai, sont un peu décevant pour un bloc 50cc "non bridé" de 4,8ch DIN, son principal concurrent  le Flandria Record était capable d'un 80km/h avec ses 4,3ch.....

Pour la "drague" Moorkens a trouvé l'arme secrète:...le vromm, à la fin de la bande dessinée publicitaire, un" bon" à découpé pour demander une documentation à Moorkens/ Anvers.

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Et pour nous, qui n'avons jamais vu, de Vromm, nos amis du forum nous ont rapporté la photo d'un superbe exemplaire, vu à la bourse de Wellen en septembre 2013. Merci à Lamazun.

Sans commentaire...

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Il semble que cette expérience "Vromm" n'ai pas duré, à sa sortie en 1968 ce cyclomoteur s'est trouvé en concurrence avec son frère "made in Munich" le C50 Sport, la direction de la firme Zundapp a du se satisfaire de voir l'expérience se terminer.

Voici une publicité Moorkens datant de 1967 avec les premier 517 en version C50, cette publicité nous annonce des modèles à pédales de 2,7ch à 8,5ch ?? Peut être des chevaux SAE et non des DIN ??

Le moteur de ce C50 était le même que celui du Vromm, mais le look du Vromm était tout de même plus dans l'air du temps que celui de ce C50 avec son réservoir rond d'avant guerre.  Peut être une des raisons au passage en 1968 de la gamme 517 au réservoir "buffle", à la façon des Honda du moment.

Dans ce Spirou (version française) de 1968, qui présentait le Vromm, on trouvait à destination de la jeunesse française, une seule publicité pour un cyclomoteur, c'était pour le VeloSolex.

Avec cette publicité on est très loin de la bande dessinée de Moorkens....

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les "publicitaires" Solex ne se cassaient pas la tête pour les slogans!!

La ceinture "terrible" fait sourire! Mais bon c'est vrai qu'avec le prix d'un Vromm (1.425FF) on pouvait presque acheter 4 VéloSolex (393FF).

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Pour rester sur le sujet de la presse "jeunesse",  qui était publiée en France, on pouvait y trouver plus de publicité Zundapp que dans MotoRevue, ainsi voici dans cette version française de la revue belge Tintin, le ZundappC50 Sport qui était le 5ème lot d'un concours.

 Au cours des années 60 les initiatives similaires à celle de Moorkens étaient nombreuses, avec le mariage d'une partie cycle italienne et d'un moteur allemand. Ainsi en France on peut citer en 1962 les Vap à moteurs Sachs qui sont visibles dans notre article: "Records et Performances Sachs" 

Le Vap spécial Monneret de 1962