MotoRevue n°2110 du 2 février 1973/ La KS125
Suite et fin de l'article,comme précédemment c'est le texte original de Février 1973:
Une machine attrayante
Ce n'est qu'après moult hésitations, que la direction de Zündapp a accepté de produire une 125 cc de route. Ainsi naissait, il y a deux ans, la KS125. Aux lignes séduisantes et raffinées et au moteur puissant et éprouvé par des dizaines d'années de compétition tout terrain. Aujourd'hui, la KS reçoit de nombreuses améliorations et se présente avec un design encore plus agréable. Elle devrait, malgré la concurrence Japonaise et Italienne - très vive dans cette catégorie connaître un grand succès. Présentation générale: Admirablement proportionnée, attrayante, la KS125 l'est à coup sûr, Avec Sa robe rouge, soulignée par une bande longitudinale noire, sur les flancs du réservoir et ceux du coffre à outils. Le cadre, dérivé des machines de tout terrain est rouge également. C'est un robuste double berceau, soigneusement étiré et brasé, avec un double berceau remplaçant la poutre centrale. Le réservoir d'un galbe très transalpin est prolongé par une confortable selle bi-place, à bourrelets légèrement relevée vers l'arrière. La fourche avant bénéficie également de l'expérience du tout-terrain. De type Cériani, elle possède un débattement de 150 mm. Les amortisseurs AR amortis hydrauliquement sont réglables en trois positions, Les freins à tambours sont d'un diamètre de 150 mm. L'arrière est commandé par tringle, avec pédale au pied droit. Dans le double berceau, sur des silent blocs, prend place le magnifique moteur 125 Zundapp, 5 vitesses. C'est surtout le généreux ensemble cylindre culasse qui retient l'attention. Les ailettes surdimensionnées devraient assurer un refroidissement en tous points exceptionnel. D'une cylindrée réelle de 123 cc, ce moteur est donné pour 17 ch (DIN) à 7.600 tr/mn. L'alésage/course en fait un moteur carré : 54x54 mm. La compression est de 12,4 à 1, pourtant le kick, bien placé à droite, s'actionne avec une grande douceur. L'allumage est confié à une « magnéto générateur » sans contacts avec boitier d'allumage électronique. Le tout fonctionne sous une tension de 6 volts. La vitesse maxi annoncée par Zündapp est de 120 km/h. Ce qui, lorsque l'on connaît le sérieux de ce constructeur dans l'annonce de ses performances, doit être très près de la réalité. La finition en tous points parfaite, égale, tant sur le plan pratique qu'esthétique, ce qui se fait de mieux dans ce domaine. En vrac, mentionnons les garde-boue chromés, la batterie logée sous la selle, les cadrans de compteur et de compte-tours montés au-dessus du phare, les leviers en alliage léger, avec boules et incrustations pour les doigts les clignotants placés aux extrémités du guidon - ce qui n'est pas l'idéal en cas de chute - : le volumineux pot d'échappement chromé : la commande d'éclairage tout au guidon la roue arrière à broche, avec silent blocs pour amortir la transmission secondaire le carter de chaîne secondaire chromé, etc.Cette machine, qui sera livrée en mars, n'est pas encore construite en grande série. Il ne m'a donc pas été permis d'en essayer l'un des premiers modèles, déjà fort malmenés par les services d'essai et celui de la publicité. Cependant, M. Misselwitz qui supervise l'exportation m'a promis d'envoyer l'un des tout premiers exemplaires à F. Gottefrled, Importateur Zündapp pour la France, qui le mettra à la disposition de Ch. Bourgeois pour un essai complet. Encore un peu de patience donc, et tous ceux qui souhaitent que leurs performances s’accompagnent de fiabilité pourront acquérir la KS125 Sport, dont le prix oscillera vraisemblablement autour de 4.700 F